samedi 25 avril 2009

ENDURANCE DE BOISSE PENCHOT

Puisque mon actualité n'est pas énorme en ce moment, je fais un peu de pub pour la course organisée le 12 JUIN par le MOTO CLUB DE BOISSE PENCHOT qui n'est autre que le moto-club dont mes parents s'occupent.
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Il s'agit d'une ENDURANCE courue sur un parcours d'environ 12 kilomètres soit en SOLO pendant 2 HEURES (course qui compte pour le challence UFOLEP de l'Aveyron), soit en DUO pendant 3 HEURES.
Le parcours, en partie modifié cette année, est varié avec des tronçons rapides et d'autres plus techniques, le tout très typé enduro.
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Coté pratique l'accès au parc sera ouvert dès le samedi. Sur place il y a l'eau, des WC et des douches individuelles.
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Bref si vous voulez passer une super journée en tant que coureur, quelque soit le niveau inscrivez vous.
Pour ceci rien de plus simple, cliquez dans l'affiche ci-dessous et vous accèderez au site du moto club dans lequel se trouvent le règlement et le bulletin d'INSCRIPTION.
Si vous êtes spectateurs, l'accès sera flêché, le spectacle gratuit et vous trouverez sur place de quoi vous désaltérer et vous restaurer.
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Quant à moi j'officierai en tant que marshall.
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mercredi 22 avril 2009

ACTUALITE

Jusqu'à fin mai je n'ai pas de course importante à mon programme, donc je m'entraine sérieusement car si rien ne vaut la course pour garder son niveau, je n'ai pas l'intention de me reposer sur mes lauriers.

Afin de paufiner ma condition physique je ne chôme pas à la salle... Mais je m'entaine aussi à moto. Samedi par exemple, j'ai roulé tout l'après-midi sur un terrain de cross près de chez moi afin d'améliorer mon pilotage, travailler l'attaque et le rythme.
Ce petit terrain est top car il est technique, offre des obstacles variés et je prends du plaisir à y rouler.
TOUJOURS MOTIVE !!!

vendredi 17 avril 2009

COMPTE-RENDU DE LA GRAPPE DE CYRANO

Après une épreuve du WEC en Espagne qui avait laissé des traces, j’abordais cette première classique de la saison SANS ROULAGE PREALABLE. En effet j’avais préféré laisser reposer mon pouce abimé qui me faisait encore mal.
Cela ne m’inquiétait pas plus que ça car pour avoir déjà couru la Grappe de Cyrano à plusieurs reprises, notamment en 50CC, je savais que cette course n’est pas très sélective. En plus la Grappe a cette particularité : Il n’y a pas de pénalité aux CH.
Mais une donnée peut vite faire changer la donne, la météo. Et une fois n’est pas coutume depuis le début de la saison, le ciel nous tombera sur la tête durant tout le week-end…




Arrivé sur place dès le jeudi midi, j’en profite pour REPERER CONSCIENCIEUSEMENT les dix spéciales au programme et adapter les réglages de ma moto en conséquence. Ayant consulté la météo je règle les suspensions pour le gras et le surpoids de boue annoncé. J’opte aussi pour un bib mousse relativement usé, qui tractera mieux ma Sherco.

SAMEDI matin, huit heures, avec ma plaque numéro 17 je prends le départ en compagnie de Jeff Goblet, David Casteu et Sébastien Bozzo. Il ne pleut pas encore.
Arrivé à la première spéciale de Cause de Clérans, le médecin assurant la sécurité n’est pas là, donc nous devons attendre. Cela dure trois quarts d’heure. Le problème dans ce genre de situation est que l’on se refroidit vite, mais tout le monde est logé à la même enseigne.
Malgré l’appréhension due à mon pouce je réalise un chrono honorable. Les cassures et autres difficultés me permettent de ME RASSURER, JE N’AI PAS DE DOULEUR.



Pendant l'attente Julien Adam, mon pote, me rejoint. Nous partons pour la liaison suivante ensemble. C’est l’intérêt de ce genre de classique, pouvoir ROULER ENTRE COPAINS SANS PRESSION, pour le plaisir. Cela ne nous empêche pas de rouler à un bon rythme jusqu’au moment où je me retourne et là… Plus personne. Je le rejoins et on s’aperçoit qu’il n’a tout simplement plus d’essence. Direction la ferme la plus proche où un agriculteur du crû nous donne gentiment quelques litres d’essence. Sympas les périgourdins !

Dans cette histoire j’arrive au premier CH de Vergt avec du retard. Cela n’a pas de conséquence immédiate mais je ne m’attarde pas afin d’arriver à la spéciale 2 dans les premiers et ainsi de bénéficier d’une trace propre.
Cela se passe bien, JE RETROUVE MES SENSATIONS en oubliant totalement mon pouce. J’ai un bon feeling dans ces conditions grasses, je pense que l’expérience du WEC n’y est pas pour rien.
Je prends du plaisir malgré la pluie et je m'amuse avec la moto ce qui est plutôt bien car j'avais perdu cette sensation d'amusement sur les dernières courses où l’enjeu était important.
En fin de matinée nous arrivons sur l’une des plus belles spéciales du samedi, la spéciale de Château de l’Herm à Rouffignac. Elle est tracée dans une prairie vallonnée, j’ai l’impression de rouler sur un green de golf, ce qui est le fantasme de tout enduriste… J’y prends vraiment un gros plaisir. Il n’aurait pas fallu me pousser pour que je la refasse.
Juste après nous arrivons au CH du midi où chaque pilote est arrêté une heure pour se restaurer tous ensemble dans la salle des fêtes de Rouffignac. On refait le monde, chacun racontant une anecdote, bref L’AMBIANCE EST AU RENDEZ-VOUS.


A la reprise Romain Duchêne, mon coéquipier au sein du team Freenduro, se joint à Julien Adam et moi pour rouler ensemble. La deuxième spéciale de Rouffignac qui vient de suite est avalée sans problème particulier ni chrono exceptionnel. Malgré la pluie qui ne s’arrête toujours pas, on s’amuse autant que possible dans les liaisons parfois longues et trop roulantes.
En fin de journée, juste avant l’arrivée nous arrivons à la spéciale des Farges courue sur un terrain de motocross par série de 10 pilotes avec départ derrière la grille. Au départ de ma série il y a notamment Thierry Béthys (vainqueur du Touquet,…), Romain Duchêne et Christophe Meillat (bon pilote sur le Dakar).
Je suis habitué à prendre des départs derrière une grille donc cela ne m’inquiète pas, par contre le fait d’avoir un départ en montée va me pénaliser face à des 450 beaucoup plus puissantes.

Au tombé de grille je sors bien et grâce à la puissance de ma 250CC Sherco je réussis à contenir les 450CC. Au premier virage je suis 4ème..
Je passe rapidement Romain Duchêne mais je mets plus de temps à doubler Meillat qui fait parler la puissance de sa moto.
C’est finalement au prix d’un block-pass que je le double et finis cette spéciale 2ème, le leader ayant trop d’avance pour que je le rattrape.
Je rejoins l’arrivée du jour à Montignac trempé comme tous, avec la 18EME PLACE SCRATCH ce qui est en deçà de mes objectifs. Je suis loin mais au niveau des sensations et du plaisir je suis satisfait. Par ailleurs ma moto a parfaitement fonctionné donc je suis prêt pour le lendemain.


DIMANCHE, pas de changement, il pleut toujours abondamment, c’est déprimant. En plus aujourd’hui nous partons en sens inverse des numéros donc je passerai dans les chemins et les liaisons alors que 600 concurrents seront déjà passés. En fait je devrais dire 400 concurrents car il y a eu de nombreux abandons la veille.
Dans la première spéciale, l’extrême SHERCO de Tursac qui est vraiment ardue avec de nombreuses difficultés artificielles (pierrier, arbres, whoops, sable, sauts, cascade ...) je m'amuse et ne fais pas d’erreur. JE SUIS SATISFAIT de mon temps.
Je retrouve Julien Adam pour rouler en liaison. A un moment on arrive sur un point spectacle ou il y a beaucoup de monde. Nous faisons chauffer le public pour nous amuser et qu'ils voient que malgré la boue on sait s'amuser. D’ailleurs nous repassons une deuxième fois cette difficulté sous leurs cris, histoire de faire le SPECTACLE et les remercier d’être venus nous voir ici, au milieu de nulle part, sous la pluie. C’est un moment sympa !
Dans la spéciale du Bugue, courue dans une prairie bien grasse je fais un bon temps. Je pense remonter au classement.

Dans le CH mitoyen nous apprenons que la spéciale à venir, celle de Calès, est annulée. Est-ce dû au retard d’environ une heure pris par la course ? En tout cas une chose est sûre, de nombreuses assistances ne sont pas là, le flêchage ayant été semble-t-il enlevé par des personnes indélicates. La mienne, comme toujours, est au rendez-vous.
A la mi journée, tout le monde s’arrête une heure pour le repas en commun servi près de l’église de Calès. Ce lieu est charmant et cela aurait été vraiment magnifique par beau temps.


Les choses sérieuses reprennent en fin d’après-midi pour la traditionnelle spéciale supermotard de Faux courue elle aussi par série de 12 pilotes. LE PUBLIC EST NOMBREUX. Le départ se fait sur le bitume, je me place à l’intérieur et effectue le holeshot. Je prends rapidement de l’avance pour finir avec un demi-tour d’avance sur le deuxième. Mission remplie, n’ayant pas été gêné je pense avoir gagné de précieuses secondes.

Dans la liaison qui suit il y a des pilotes dans tous les sens et donc JE FINIS PAR ME PERDRE. J’y laisse un temps important et donc j’avionne une fois le bon chemin retrouvé car je veux arriver à la spéciale spectacle à temps.

Auparavant je dois rouler celle de Montbazillac tracée dans le célèbre domaine vinicole. Quand j’arrive il y a une file d’attente de 50 mètres. Je me faufile, ce qui ne plait pas aux autres concurrents. Je m’élance enfin dans ce chrono assez long et très gras. Je dois composer avec les pilotes moins rapides voire arrêtés qui constituent de véritables chicanes mobiles.
A deux reprises je m’accroche avec des pilotes qui ne maitrisent pas leur trajectoire. Je perds du temps mais EVITE LA CHUTE donc ce n’est pas catastrophique.
A la sortie je ne m’attarde pas et file vers la super spéciale tracée aux abords du stade de Bergerac. Elle est hors classement mais le public s’y est massé afin de voir les 48 meilleurs pilotes en découdre sur un parcours alternant pierriers artificiels, passages de troncs, sauts et whoops.
A peine arrivé sur les lieux on m’annonce que ma série va partir. Je n’ai pas le temps de me reposer ou de me concentrer. Je pars 2ème mais dans les rondins de bois je percute Jean Michel Grange qui s'était bloqué. Je tombe et repars bon dernier. Je finis la spéciale pour le public et le fun.

A la parution des résultats je constate que j’ai amélioré mes résultats pour terminer 13EME SCRATCH et 1ER NATIONAL E1. J’aurais bien aimé accrocher le top 10 mais vu le plateau au départ et les conditions climatiques c’est SATISFAISANT. Rouler sur une petite cylindrée était un réel désavantage cette année. Je me suis quand même bien amusé même si la douleur au pouce est revenue en fin de course.
Pour finir je tiens à saluer le superbe travail effectué par les organisateurs et tous les bénévoles qui ont du composer avec les trombes d’eau et tout ce qui en découle. Chapeau bas…

mercredi 15 avril 2009

VIDEO DE LA SPECIALE DE MONTBAZILLAC DIMANCHE GRAPPE DE CYRANO

VIDEO DE LA SPECIALE CROSS DES FARGES SAMEDI GRAPPE DE CYRANO

PHOTOS DE LA GRAPPE DE CYRANO

Une fois de plus JACK et MATHIEU TALAYSSAT ont fait de superbes photos, les voici :
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mardi 14 avril 2009

RESULTATS DE LA GRAPPE DE CYRANO 2009

Samedi et dimanche j'ai couru LA GRAPPE DE CYRANO et une fois n'est pas coutûme le ciel nous est tombé sur la tête. Il a plus quasiment sans s'arrêter tout le week-end si bien que la course s'est durcie (sur environ 600 pilotes au départ, seulement 325 classés !). Ce n'était pas toujours très plaisant de rouler trempé mais cela m'a fait un bon entrainement pour le pilotage sur le gras, voire très gras.
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Coté RESULTATS je suis à moitié satisfait car j'estime que j'aurais pu accrocher un top 10 mais bon... Au final je fins 13EME SCRATCH et 1ER NATIONAL E1.
Je mettrai un compte-rendu en ligne sous peu... Maintenant un gros nettoyage nous attend, que ce soit de la moto ou de mon équipement.
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PHOTOS DU WEC EN ESPAGNE PAR MATHIEU TALAYSSAT

Voici des photos prises lors du Grand Prix d'Espagne par MATHIEU TALAYSSAT qui sont d'une grande qualité. BRAVO L'ARTISTE !!!
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jeudi 9 avril 2009

VIDEO SHERCO

mardi 7 avril 2009

VIDEO DU WEC EN ESPAGNE

Outre le fait que cette vidéo soit d'une excellente qualité, l'intérêt est que vous pouvez m'y voir à l'assistance entre les 5'20 et 5'40.
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Pour voir la vidéo, cliquez dans l'image ci-dessous.
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PREVIEW GRAPPE DE CYRANO

Traditionnellement organisée le week-end de Paques, LA GRAPPE DE CYRANO sera la première classique de la saison pour moi.
Cette epreuve courue sur deux jours avec le samedi une étape Bergerac / Montignac et le dimanche une étape... Montignac / Bergerac.
Cela faisait quelques années que je n'avais pas pris part à cette course sympa où les beaux paysages de la Dordogne, la convivialitéet accessoirement de superbes spéciales sont de mise.
J'y avais eu de beaux résultats quand je courais en 50CC, mais aussi de petites péripéties.
Cette année LE PLATEAU SERA TRES RELEVE (Germain, Pichon, Frétigné, Peterhansel, Albepart, Planet,...), alors il va falloir que je me crache dans les pognes !
Rendez-vous sur place dès jeudi pour les recos.
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Pour en savoir plus, cliquez dans l'affiche ci-dessous.
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dimanche 5 avril 2009

COMPTE-RENDU DU CHAMPIONNAT DU MONDE EN ESPAGNE

Pour ma PREMIERE COURSE HORS DE L’HEXAGONE, c’est en Espagne et plus précisément à Igualada que j’avais rendez-vous. Cette deuxième manche du WEC (World Enduro Championship) s’annonçait sous les meilleures auspices car même si je n’avais pas roulé le grand prix du Portugal je savais à quoi m’attendre, fort de ma petite expérience au grand prix de France l’an dernier.


Quand on pense à l’Espagne, chacun imagine le soleil, la plage, le bon temps ; Alors certes cette petite ville située à soixante kilomètres au nord ouest de Barcelone n’est pas une cité balnéaire mais on pouvait s’attendre à une METEO clémente, d’autant que le mois de mars avait été ensoleillé jusque là. Hélas ce week-end fut sur ce point CATASTROPHIQUE. Comme annoncé, dès le samedi matin la pluie s’est abattue sur la course, transformant la poussière en une pellicule glissante puis au fil des heures en une boue épaisse et gluante.
Coté organisation, le WEC est toujours IMPRESSIONNANT avec un paddock regorgeant de motos usine, de camions énormes abritant sous leur auvent des pilotes au palmarès long comme le bras et un public nombreux. Bref, c’est un autre monde.
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Nouveauté 2009, un prologue se court dès le VENDREDI soir, en nocturne. La spéciale ici choisie était l’extrême test jouxtant le paddock, en ville.
Les juniors partant en premier, nous avons eu la chance de rouler juste avant la tombée totale de la nuit ce qui est plus facile en terme de repères visuels.
J’abordais ce premier chrono avec pour objectif de m’appliquer pour ne pas y laisser de précieuses secondes car dans une spéciale si courte et si piégeuse il est impossible d’y faire la différence mais on peut y perdre gros. Après 1’35 d’effort, je remplis totalement mon contrat puisque sans avoir cherché à atteindre la limite j’effectue un prometteur 14EME temps chez les JUNIORS.



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Le point positif de ce prologue est de pouvoir rentrer progressivement dans la course et ainsi mieux dormir avant la grande bataille du week-end.
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SAMEDI justement, nous y voilà. Dès le réveil je jette un œil inquiet par la fenêtre, ça s’annonce mal… 9h59, l’horloge égrène les dernières secondes et c’est parti. Quelques minutes après j’arrive dans à la spéciale extrême que nous devons parcourir totalement cette fois. Alors que je suis bien parti, je me bloque à deux reprises dans le pierrier. Le problème est que je n’arrive pas à redémarrer et perds un temps énorme. Je suis dépité.
Dans la liaison qui suit, plutôt facile, je m’aperçois que mon frein avant ne fonctionne plus correctement. Je n’ai pas le temps de m’arrêter alors je fais abstraction de ce fait pour bien repérer la spéciale en ligne appelée enduro test. En effet celle-ci n’est pas chrono dans le premier tour et c’est tant mieux car elle est très technique.
Il y a des passages de marches difficiles et le chemin serpentant dans la montagne est vraiment très étroit. Il ne faut pas dévier de la trajectoire sous peine de sanction immédiate.
A la suite se trouve un CH serré où sont concentrées les principales difficultés du parcours de liaison. Je m’en sors bien et arrive à POINTER A L’HEURE.
Je rejoins le premier CH avec ravitaillement, mon assistance déjà prévenue purge mon frein avant, règle la richessse d’air pour résoudre le problème de démarrage et je repars pour la spéciale banderolée dénommée cross test. Elle se court sur trois champs pratiquement plats, au sol sec qui sous l’effet du passage répété des pilotes a formé une sorte de fesh fesh dans les virages et de longues ornières.
Ce chrono est très long puisque il faut environ dix minutes pour le parcourir.
JE PARS A BLOC mais je m’aperçois vite que mon problème de frein n’est pas résolu (on s’apercevra le soir que cela venait du disque qui dans un gros choc s’est voilé). Je dois faire avec mais ce qui devait arriver arrive, sur un freinage je tombe lourdement et me blesse à l’épaule et surtout au pouce. Mon chrono s’en ressent, mais le plus inquiétant reste ma blessure au pouce qui me fait souffrir.
Je rejoins paddock où se trouve le CH avec assistance qui marque la fin du premier tour. Même si je suis loin au classement, je m’accroche.
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Dans mon deuxième passage de l’extrême test, malgré tout, je me fais plaisir. Il n’en sera pas de même dans l’enduro test où je n’arrive pas à trouver le rythme. Mais ce n’est pas tout, alors que j’aborde une grosse marche je dois sauter sur les freins pour éviter un enfant qui traverse la piste devant moi. Je perds tout mon élan, essaie malgré tout de monter et fais finalement un salto arrière. Je me dis que J’AI VRAIMENT LA POISSE ! Je dois finir la spéciale avec un guidon tordu ce qui n’arrange pas mes affaires.
Une fois de plus j’arrive au terme du CH serré dans les temps, c’est très gratifiant.

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Après avoir remis mon guidon en place je m’élance dans la cross test devenue très glissante du fait de la pluie. Ces conditions associées à mon problème de frein avant rendent l’exercice vraiment périlleux ; Cela se traduira par deux chutes sur des freinages. En plus je repars derrière un pilote américain qui me bouchonnera jusqu’à l’arrivée. A la sortie de ce chrono j’ai vraiment très mal au pouce, je m’arrête alors à l’ambulance de service où le médecin diagnostique une ENTORSE. Je lui demande un strapping mais il me dit que dans ce cas là je serai obligé d’abandonner. Il est hors de question de jeter l’éponge alors je retourne à mon assistance qui se charge de ça.
Dans l’affaire j’ai perdu un temps que je ne pourrai pas rattraper sur ce CH court qui clôture le deuxième tour. Bilan je pointe avec trois minutes de retard.
Pour finir la journée nous devons encore faire un demi tour du circuit de liaison, l’extrême test et l’enduro test.
J’arrive à faire un temps honorable dans l’enduro test même si je ne suis toujours pas « dedans », perturbé par la douleur.
Je rallie ensuite sans embuche la spéciale extrême qui sous l’effet de la pluie est maintenant « hard ». Il faut dire que les organisateurs n’y sont pas allés de main morte quand ils l’ont tracée. Les troncs placés à la suite les uns des autres sont énormes, à enchainer avec des pierriers vraiment techniques, le tout entrecoupé de sauts parfois piégeux.
Juste avant la fin du chrono, dans le dernier pierrier, je bloque mes deux roues dans les pierres. Les pilotes qui me suivent viennent s’empiler sur moi, je suis obligé de sortir leur moto avant de m’extraire de ce piège si bien que je lâche encore un paquet de secondes.
Moi qui redoutais de ne pouvoir changer mon pneu avec mon pouce blessé réalise ceci sans problème et remets la moto au parc en espérant pouvoir repartir demain.
A froid j’ANALYSE ma journée : Plus que le classement je retiens l’abnégation dont j’ai fait preuve malgré les pépins qui se sont abattus sur moi au cours de la journée. Une de ces journées où je me dis que J’AI DU ME LEVER DU PIED GAUCHE …
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On a coutume de dire « après la pluie vient le beau temps » alors en ce DIMANCHE matin, même si les conditions météo sont toujours aussi mauvaises j’ai la gnac. Mon pouce est bien gonflé mais mon moral aussi alors j’y crois. Je n’ai pas fait autant de kilomètres pour tout arrêter comme ça.
Le programme est le même qu’hier : Deux tours et demi de liaison, à peu de chose près les mêmes temps pour les CH et trois spéciales. A noter quand même qu’une bonne partie du CH serré a été coupé du fait des conditions météo, ce qui n’est pas fait pour me déplaire.
Avec la pluie qui s’abat toujours autant, je vois dans le regard de nombreux autres pilotes qu’ils sont inquiets pour la suite. J’AI UNE CARTE A JOUER.

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Je m’élance pour l’extrême test, qui ressemble à un champ de boue, les troues d’eau faisant suite à des rochers devenus intenables, et les rares parties plates sont dignes du trophée Andros coté glisse… Je préfère emprunter la dérivation dans le dernier pierrier et assurer. Dans ces conditions le temps est bon, 18EME.
Maintenant que je suis chaud, je sais que même s’il est douloureux, mon pouce ne m’empêchera pas de finir. Je suis rassuré. Dès les premiers kilomètres de liaison je sais qu’il y aura un écrémage et que seuls les plus préparés s’en sortiront. La boue se colle partout, la moto s’alourdit de plusieurs kilos, tout comme les bottes, sans parler des lunettes qu’il faut épargner sous peine de ne plus rien voir.
J’aborde l’enduro test de façon plus sereine qu’hier, ce que je ressens dès les premiers passages délicats. Je suis dans le rythme… Jusqu’à ce que je ressente un choc à l’arrière sur une pierre. Une fois de plus c’est le disque de frein qui a pris, mais à l’arrière cette fois. Je finis en attaquant malgré tout, c’est souvent « chaud » : Bilan, 25EME.
Le CH serré ayant été modifié j’arrive à la cross test plus frais et heureusement car la spéciale ressemble a un cimetière à motos, la boue faisant chauffer les moteurs, particulièrement les 4 temps.
Je ne suis pas un spécialiste de la boue mais je m’en sors plutôt bien. Je ne tombe pas et sors indemne de ce chrono très éprouvant physiquement. Ma 250 SHERCO a parfaitement résisté au traitement de choc qui lui a été imposé, donc je suis content.
Je finis ce premier tour de liaison tranquillement, physiquement je n’ai pas trop puisé dans mes réserves donc je suis serein. En plus la pluie a tendance à diminuer, ce qui met du baume au cœur.
Retour dans la spéciale extrême où cette fois je n’emprunte pas la dérivation du pierrier. Cela se passe très bien tout comme sur les autres obstacles du chrono. Je sors mon meilleur temps du week-end, 6EME. J’AI LE SOURIRE !

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Dans la liaison qui suit je reste concentré malgré l’euphorie. J’enchaine ensuite par l’enduro test dans laquelle je commets moins d’erreurs. J’ai encore moyen d’améliorer mon temps mais au fil des passages je sens que JE PROGRESSE malgré la fatigue. En effet dans ce tour j’ai un léger coup de mou physiquement. Ce n’est pas la raison qui me fait pointer en retard au CH mais un bouchon dans une difficulté, dommage.

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Dans l’ultime passage de la cross test qui a commencé à sécher je fais un bon temps pour accrocher la 15EME place juniors.
Retour au stand pour le dernier ravitaillement avant l’arrivée. Mon assistance me booste et en avant !
Dans l’extrême, spéciale où j’aurai finalement pris le plus de plaisir, je reste sur ma lancée avec un 10EME temps juniors.
Dans l’enduro test j’ai à cœur d’améliorer encore mon chrono et cela se passe ainsi. Outre le fait de prendre plus de plaisir, ca montre que même handicapé je peux encore augmenter le rythme. Je suis curieux de savoir comment se serait passée ma course sans ces avaries.
En guise de bouquet final nous faisons un ultime chrono dans l’extrême test que je connais maintenant parfaitement, ce n’est qu’une formalité avalée à un rythme soutenu.

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Au moment de passer la ligne d’arrivée je fais un rapide BILAN : Malgré la déconvenue du samedi je n’ai pas lâché l’affaire, je me suis accroché et j’ai eu raison car dimanche plus la course a avancé et plus j’ai pris du plaisir tout en faisant de bons temps.
J’ai réussi à décrocher MON PREMIER POINT en championnat du monde junior et dans ces conditions c’est POSITIF.
Physiquement j’ai eu de bonnes sensations ce qui prouve que la préparation effectuée cet hiver commence à payer.J’ai encore emmagasiné de l’expérience, ce qui me sera très utile dans le futur quand les conditions de course seront difficiles. Enfin je tiens à remercier mon assistance, toute l’équipe SHERCO qui a fait du super boulot pendant ce week-end et sans qui je n’aurais sans doute pas réussi, et enfin Pierre Marie Castella pour m'avoir montré les bonnes trajectoires lors des repérages et de la course.

samedi 4 avril 2009

PARCOURS DE L'AVEYRONNAISE CLASSIC 2009

Comme chaque année j'attends avec impatience le parcours de cette épreuve de masse qui me plait tant.
Une fois de plus le PARCOURS s'annonce grandiose (même si on ne passe pas dans mon coin), alors rendez-vous fin aout pour cette grande fête de l'enduro et de l'Aveyron.
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Pour accéder au SITE WEB de l'AVEYRONNAISE CLASSIC, cliquez dans l'image ci-dessous.
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COUPE DE FRANCE DES REGIONS

Intialement prévue à mon programme, la COUPE DE FRANCE DES REGIONS qui se court ce week end à CHAMPAGNE MOUTON ne fera finalement pas partie des courses auxquelles je participerai.
J'aurai pourtant voulu y rouler, car le MOTO CLUB DES ORCHIDEES qui organise cette course propose généralement de superbes parcours très sélectifs. Malheureusement au niveau de la ligue Midi Pyrénées il n'a pas été possible de monter une équipe de 3 pilotes.
Ce n'est que partie remise...
Quant à moi, prochaine épreuve le week-end prochain à la GRAPPE DE CYRANO au départ de Bergerac.

jeudi 2 avril 2009

DIFFUSION TV DU CHAMPIONNAT DE FRANCE ENDURO

La première manche du championnat de France d'enduro disputée à Brignoles sera diffusée sur Motors TV dès ce soir, à 23H50, dans l'emission Wheelies. . .
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Rediffusions :
Vendredi 3 avril à 19h50
Samedi 4 avril à 12h30
Dimanche 5 avril à 20h30
Lundi 6 avril à 11h25
Mardi 7 avril à 18h30