dimanche 31 octobre 2010

CHAMPIONNAT DE FRANCE 2011

La FFM tient son congrès annuel ce week-end à Colmar et donc je pense qu'on en saura plus rapidement, mais il semble que le championnat de France d'enduro doive se dérouler comme suit :
16 - 17 avril 2011 : Sancey le grand
21 - 22 mai 2011 : Bar sur Seine
2 - 3 juillet 2011 : St Cirgues en Montagne
23 - 24 juillet 2011 : Remiremont
24 - 25 septembre 2011 : Le Puy en Velay

Pour une fois, les courses ne se concentreraient pas dans le Massif Central mais plutôt dans le nord-est de la France ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour mon budget.

J'ai déjà couru dans 3 des 5 villes préssenties et l'organisation y avait été très bonne donc je pense que l'on aura un championnat de qualité.

samedi 30 octobre 2010

21

Eh oui, ça y est, j'ai 21 ans aujourd'hui ! Il a grandi le petit...

vendredi 29 octobre 2010

BILAN DE LA SAISON 2010, PERSPECTIVES POUR LA SAISON 2011

Le rideau est tombé sur la saison 2010 et après quelques semaines off le moment est venu pour moi de faire le bilan, à froid. C’est aussi l’occasion de me projeter vers 2011 et d’évoquer les objectifs que je me suis fixé.
Revenons tout d’abord sur l’année 2010 pour laquelle je fondais de gros espoirs, étant dans une phase de progression ininterrompue depuis mes débuts en enduro. L’accomplissement le plus important jusqu’alors ayant été le titre de champion de France national E2 en 2008 suivi d’un passage en catégorie élite l’an dernier. Mes ambitions étaient donc importantes puisque je visais ni plus ni moins que le podium du championnat de France junior mais aussi le top cinq et la victoire en catégorie junior sur toutes les épreuves de masse. Mais cette saison ne fut pas un long fleuve tranquille…

Pour analyser le déroulement de ma saison il faut la séparer en deux parties bien distinctes dont le moment charnière correspond à la blessure que j’ai contractée lors de la manche du championnat de France courue à Scäer.

L’hiver avait été studieux puisque j’avais enchainé stages avec le collectif espoir mais aussi avec mes coéquipiers de la Sherco Academy. J’y avais parfait mon pilotage et bien pris en main ma nouvelle moto. J’avais de bonnes sensations et le sentiment d’avoir franchi une nouvelle marche. Physiquement j’avais encore peaufiné mon programme donc tous les voyants étaient au vert.
D’ailleurs je m’étais engagé sur l’ouverture du championnat de ligue Midi Pyrénées pour me jauger et j’avais gagné la course. Le but n’était pas le résultat mais cela confirmait la qualité du travail accompli.

Pour l’ouverture du championnat de France à Champagne Mouton j’étais un peu tendu donc je n’ai pas roulé totalement libéré. Cela m’a laissé au pied du podium avec une certaine frustration mais tout était réuni pour que les manches suivantes soient plus prolifiques.
J’ai ensuite enchainé avec la première classique de l’année, la Grappe de Cyrano qui comme toujours ou presque s’est courue sous un déluge. Le pilotage dans la boue n’est pas spécialement mon point fort mais on ne choisit pas. Cela ne m’a pas empêché de remporter la victoire chez les juniors et une honorable 14ème place scratch.
N’ayant pas le budget suffisant pour faire la tournée Espagne / Portugal je n’ai couru que le Grand Prix du Portugal qui était digne d’une épreuve de ce niveau avec un parcours technique et usant. Partant du principe que je n’avais rien à perdre j’ai couru le couteau entre les dents ce qui s’est soldé par quelques chutes et la perte de quelques places au classement mais je n’ai aucun regret. Plus que les quatre points obtenus, je retenais de ce long déplacement l’expérience emmagasinée qui me servirait pour le reste de la saison.
Le week-end suivant le championnat de France reprenait ses droits à Issoire et avec une nouvelle 4ème place le samedi je commençais à me dire que le podium ne voulait pas de moi ! Mais le lendemain je trouvais le remède au passage à vide chronique que je subissais auparavant en milieu de journée et qui était dû à un manque de sucre. Le résultat ne se fit pas attendre, je décrochais la victoire et me rapprochais par la même occasion de la tête du classement.
Après un long mois sans course je retrouvais les banderoles pour le trèfle lozérien qui est une classique que j’attends chaque année avec impatience tant les paysages, l’ambiance et la compétition y sont extraordinaires. Au niveau sportif je pâtissais du long break avec un manque de rythme qui m’obligeait à batailler pour obtenir la 2ème place junior et la 15ème place scratch qui sur une épreuve avec tant de concurrence est tout à fait satisfaisante.

Avec la troisième manche du championnat de France qui se déroulait à Scäer arrive le tournant de ma saison. Je me blesse à l’épaule lors d’une chute qui, et c’est là le plus rageant, se produit non pas en course mais le vendredi lors des derniers tests, sur la spéciale d’entrainement.
Je vivais un véritable calvaire durant les deux jours de course pour sauver le maximum de points. Je faisais preuve de courage en allant au bout de la douleur et réussissais un « exploit » en scorant de belles 6ème et 5ème places.

Je ne le savais pas encore mais j’allais trainer cette blessure pendant de longues semaines, ne me permettant pas de m’entrainer comme je l’aurai souhaité. Ma saison était irrémédiablement gâchée dans cette mésaventure. Depuis mes débuts en enduro j’avais été relativement épargné par les blessures grâce à mon pilotage coulé ; Quant à moi, si je n’étais pas coulé, j’étais bien touché…

Les deux semaines de répit avant la Rand’Auvergne ne suffisaient pas, et c’est donc dans la douleur que je bouclais tant bien que mal la plus « enduro » des épreuves de masse avec à la clé la 2ème place junior, la 13ème place scratch et surtout la confirmation que je pouvais tenir deux jours de course à une semaine de l’avant dernière manche du championnat de France qui allait se courir à Langogne.

Hélas je n’allais pas avoir la chance de finir les deux journées de course, ma moto me lâchant dès la première spéciale du samedi. Le sort s’acharnait sur moi… Découvrant quasiment le terrain dimanche je partais avec un désavantage certain mais le parcours ayant été dur la veille j’avais plus de fraicheur physique. J’en profitais et montais sur le podium, prouvant que j’étais toujours là. Par contre au niveau du championnat je savais d’ores et déjà que le titre ne serait pas pour moi.

Le calendrier ne proposant pas de course durant l’été, c’est avec l’Aveyronnaise Classic que je faisais mon retour aux affaires en étrennant ma nouvelle monture, la 510 Sherco.
Si j’ai opté pour cette cylindrée en pleine saison c’est d’une part parce que j’avais pris du plaisir à son guidon la saison précédente mais aussi pour préparer la saison 2011. N’ayant plus d’espoir de titre je voulais m’étalonner avant de décider dans quelle catégorie élite sénior je m’alignerais en 2011, ayant atteint l’âge limite de 21 ans pour rouler en junior.
Durant l’Aveyronnaise Classic je prenais petit à petit mes marques et la mesure de ma moto, mes résultats étant logiquement meilleurs quand le tracé était rapide. Malgré un ennui mécanique en toute fin de course je ralliais l’arrivée à la 10ème place scratch et remportais la catégorie National. Sans être des débuts en fanfare, c’était très instructif.

Lors de la finale du championnat de France à Peyrat-le-château, après avoir réalisé une bonne prestation le samedi je déchantais le lendemain en devant à nouveau abandonner sur casse mécanique. Triste fin de championnat…

Mais je n’avais pas dit mon dernier mot et en guise de cerise sur le gâteau j’avais la chance de courir le Grand Prix de France, finale du championnat du monde, et chez les séniors en plus.
Les conditions climatiques furent cataclysmiques, des trombes d’eau s’abattant sur nous tout le week-end rendant la course très dure. Je m’en sortais très bien puisque le samedi je terminais 10ème, ce qui est une belle prestation. Mais une fois de plus la journée du dimanche tournait au vinaigre, le moteur de ma moto rendant l’âme tandis que je subissais le parcours suite à un choc. Nouvelle désillusion…

En bref, avec deux casses mécaniques sur dix jours de course et une blessure qui m’aura handicapé en milieu de saison, me faisant perdre la dynamique que j’avais au début de l’année, la 5ème place finale du championnat de France est logique car mes adversaires étaient d’un très bon niveau et les écarts entre nous souvent très faibles.
Je n’ai pas atteint l’objectif que je m’étais fixé à l’intersaison mais j’ai prouvé, à Issoire par exemple, que quand je suis en pleine possession de mes moyens avec une bonne moto je peux faire d’excellents résultats. Je n’ai jamais rendu les armes, allant puiser au fond de moi quand la douleur était intense, et ça je peux en être fier.
Lors des deux Grand Prix auxquels j’ai participé j’ai effectué de belles prestations et accumulé de l’expérience, ce qui est très important à ce niveau pour gérer sa course. Il me faut maintenant passer le palier qui existe entre un niveau national et international pour aller chercher de gros points, mais je pense en avoir les capacités si je continue ma progression.
Physiquement j’avais bien travaillé lors des stages avec le collectif espoir ce qui m’a beaucoup apporté. Claude Rachas mon préparateur physique m'a aussi beaucoup aidé et je lui en suis très reconnaissant. Hélas la longue période de repos que j’ai dû observer durant ma blessure a annihilé une bonne part de ce travail qui pour porter ses fruits doit s’établir dans la durée.

2011 marquera mon retour tout en haut des podiums, j’en suis persuadé. Et pour cela je vais mettre toutes mes chances de mon coté en m’investissant totalement en enduro pendant un an. Cette année je devais jongler entre moto et études mais comme j’ai obtenu mon BTS ce ne sera plus le cas, je pourrai donc mettre ce temps à profit pour m’entrainer physiquement et à moto.
J’ai retrouvé toute mon intégrité physique, mon épaule est à nouveau totalement opérationnelle donc je peux d’ores et déjà reprendre ma préparation afin d’arriver affûté pour l’ouverture de la saison.
Coté pilotage j’ai analysé les points que je dois améliorer, notamment grâce à la vidéo et à l’œil avisé de Pierre Marie Castella, donc je sais dans quel axe travailler et quels sont les points à perfectionner. J’ai déjà pris des contacts pour m’entrainer plus souvent avec des top pilotes, ce qui me permettra de progresser à leurs côtés.
Même si mon calendrier de courses n’est pas encore bouclé; Je dois d’abord connaître le budget dont je disposerai; je prévois de courir le championnat de France, l’ensemble des classiques et les Grand Prix limitrophes.
Le règlement ayant changé en cours d’année, la limite d’âge de la catégorie junior passant à 23 ans, je courrai de nouveau en catégorie junior.
Mon objectif principal sera de décrocher le titre de champion de France, mais j’ai aussi à cœur de briller sur les classiques car ce type d’épreuve propose un maximum de retombées pour mes partenaires. Enfin je veux franchir un cap sur les Grand Prix et donc je ne prendrai plus le départ pour m’étalonner mais pour me faire remarquer par mes résultats.

Je tiens à remercier l’ensemble de mes partenaires qui me donnent les moyens d’atteindre mes objectifs et de vivre ma passion au plus haut niveau. Rien ne serait possible non plus sans mes parents et ma famille qui me suivent, m'aident et m'encouragent quels que soient les sacrifices et les moyens à y consacrer.Merci aussi à mes supporters, et notamment à Jean Charles le président de mon association, qui n’hésitent pas à faire de longs déplacements pour venir m’encourager...
Vous n'imaginez pas le coup de boost que cela fait de se sentir soutenu comme je le suis. En contrepartie j’essaie de vous faire vivre ma saison au plus près en diffusant des comptes-rendus réguliers et en tenant à jour quasi quotidiennement mon site web qui connaît un succès grandissant.
Je fais mon possible pour donner une image positive de mes partenaires en soignant la visibilité de chacun et en ayant une structure la plus pro possible. C’est pour vous tous que je ferai mon maximum pour briller en 2011 !

jeudi 28 octobre 2010

ENTRAINEMENT MX ET SX

Hier et aujourd'hui je suis allé m'entrainer sur un terrain au bord du Gardon dans de la terre sablonneuse, le top ! Ce spot était un des terrains d'entrainement de Johnny Aubert quand il habitait dans la région.
Avec mon pote Yoan Marche nous sommes aussi rouler sur un terrain de SX qui se trouve pas loin. Seul point négatif, ma moto a de nouveau fait des siennes, il semble que cela soit le même problème qu'à Issoire.

mercredi 27 octobre 2010

SUPPORT FFM POUR LA RECHERCHE DE PARTENAIRES

Bonne initiative que cette plaquette réalisée par la FFM pour nous aider à convaincre de potentiels partenaires à nous suivre. Il s'agit de présenter le championnat de France d'enduro et les retombées que peuvent en espérer des partenaires.

Je vais en faire bon usage !

samedi 23 octobre 2010

MON AVIS DANS ENDURO MAGAZINE OCT/NOV 2010

Un article du dernier Enduro Magazine est consacré aux "forçats du 50", comprenez par là les pilotes de la catégorie 50CC en championnat de France. A cette occasion j'ai été interviewé par Bénédicte Simon pour recueillir mon avis sur la cylindrée et ses bienfaits.
Alors pour ceux qui n'ont pas encore acheté Enduro Magazine, rendez-vous chez votre marchand de journaux, page 71.

jeudi 21 octobre 2010

RESUME VIDEO DE LA SAISON 2010

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mardi 19 octobre 2010

A L'HONNEUR DES TETINES MOTO VERTE

Dans le dernier Moto Verte j'ai les "honneurs" d'une "tétine" mais la légende peut laisser penser que mon abandon du lendemain était dû à mon manque de préservation de la mécanique de ma moto. Or ce n'est pas du tout le cas puisque c'est le siège d'une soupape qui m'a joué des tours.

dimanche 17 octobre 2010

VIDEO D'UN DE MES PASSAGES DANS LE PIERRIER DE NOIRETABLE

Mon passage se trouve vers 8:05 :


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samedi 16 octobre 2010

PRESENTATION ET ESSAIS DE LA GAMME SHERCO 2011 AUJOURD'HUI CHEZ GAAZ HALL MOTO

Si vous êtes dans la région vous pouvez me retrouver aujourd'hui chez mon concessionnaire GAAZ HALL MOTO à Bourg les Valence pour la présentation et les essais de la gamme SHERCO 2011 enduro au grand complet.

Pour vous y rendre, rendez-vous rue des Chabanneries - 26500 Bourg les Valence

jeudi 14 octobre 2010

PRESS BOOK 2011

Potentiel partenaire ou mécène, si mon profil vous intéresse demandez mon PRESS BOOK 2011 dans lequel vous retrouverez mon parcours, mes résultats, mes objectifs et le type de partenariat souhaité.

Envoyez vos demande à l'adresse suivante : DOOPFMX@HOTMAIL.COM, je me ferai un plaisir de vous le faire parvenir.

dimanche 10 octobre 2010

COMPTE-RENDU DE LA FINALE DU FRANCE ET DU WEC

Je vous avais quitté après l’Aveyronnaise Classic, première épreuve courue au guidon de la 510 Sherco avec à la clé un top 10 scratch et une victoire de catégorie, me voici de retour pour les deux dernières grosses échéances de ma saison à savoir la finale du championnat de France et la finale du mondial elle aussi courue en France.

Peyrat-le-Château, théâtre de la finale du championnat de France, c’est pour tout passionné d'enduro qui se respecte une sorte de Mecque de la discipline comme peut l'être Brioude ou Mende.
Cela évoque LA course ultime en terme d'engagement et de technique telle que l'avait voulu et créé Gilles Lalay peu de temps avant sa disparition lors du Paris-Le Cap : La Gilles Lalay Classic.
Si cette épreuve n'existe malheureusement plus, ma génération en a forcément entendu parler et venir rouler sur ces terres sera comme un pèlerinage. Certes le parcours est annoncé moins technique mais quand on sait qu'on devra traverser des lieux célèbres comme Le bois de Crozat ou le Corbeau mort cela donne des frissons d'envie mêlés d'une certaine appréhension.

Lors des reconnaissances je m’imprègne des trois magnifiques spéciales que nous ont concoctés les membres du Moto Club Peyratois. La grande prairie d’où partait la Gilles Lalay Classic jadis, l’extrême longue et très technique et enfin la banderolée mélangent tour à tour passages en sous-bois, chaumes rapides et toutes sortes d’enchainements qui en font un véritable condensé de ce qu’on peut rencontrer en enduro. Le top pour une finale où seul un pilote complet pourra s’imposer.

Tout ça n’est pas pour me déplaire car même si l’extrême est globalement lente je pense que ma 510 Sherco devrait bien se prêter au tracé en général.
Samedi matin je suis confiant, je veux bien faire et montrer que je suis capable du meilleur au guidon de ma nouvelle monture.Le parcours de liaison est plaisant, technique et usant mais c'est l'esprit de notre sport, d’ailleurs il y a beaucoup de public, un public connaisseur qui donne la priorité à la liaison plus qu’aux spéciales. C’est très agréable à voir et à entendre.
J’égrène les passages les plus fameux de la Gilles Lalay Classic sans rencontrer de difficulté particulière même si au fur et à mesure que la journée avance cela commence à devenir un vrai chantier dans des montées pleines de "poudreuse". D’ailleurs cette journée de course restera comme la plus dure de la saison pour moi dans des conditions normales (je veux dire par là sans rouler blessé).

Du coté des spéciales je réalise des chronos avec la "grosse" qui me placent comme avec la 300 mais je me fatigue moins en adoptant un pilotage plus coulé. Je me régale dans la troisième spéciale et quand je me régale les temps tombent !
La spéciale extrême porte très bien son nom, mais comme si cela ne suffisait pas j'y ai droit à une péripétie à chacun de mes passages : Tout d’abord un commissaire ne me voit pas arriver, m’obligeant à tout piler et faire demi tour pour monter une cote "chère", ensuite c’est un autre commissaire qui re-piquète quand j'arrive avec la même conséquence. Enfin c’est à nouveau un commissaire qui voulant m'aider alors que je m'étais bloqué vient se coincer sous ma moto. Je perds beaucoup de temps dans toutes ces mésaventures et j’enrage mais ces aléas font partie de la course. Quand ça ne veut pas...

Au niveau des résultats bruts je termine toutes les spéciales dans le top 5 et c'est à cette place que je finis la journée car même si j'ai été régulier j'ai pris trop de secondes dans la spéciale extrême pour viser plus haut.
Avec ce résultat je suis d'ores et déjà assuré de finir la saison à la 5ème place, quel que soit le résultat du lendemain.

Et heureusement car la journée du dimanche tourne rapidement à la catastrophe : Alors que je viens de réaliser le troisième temps dans la spéciale extrême et ainsi vaincre le signe indien ma moto me lâche sur un problème mécanique au niveau de l’injection. Fin de journée et fin du championnat de France pour moi sur une nouvelle déception. Je n’aurai pas été épargné cette saison…
La finale du WEC (World Enduro Championship) était pour moi synonyme de cerise sur le gâteau de ma saison car bien que n’ayant pas disputé l’ensemble des courses faute d’un budget suffisant cela me permettrait de me jauger au niveau international. Et non pas en catégorie junior comme lors du grand prix du Portugal de début de saison mais en catégorie E3, chez les gros bras, avec des adversaires légendaires comme David Knight ou les français Christophe Nambotin et Sébastien Guillaume, entre autre.

Durant la semaine précédent cette épreuve j’ai du réparer ma moto et j’en ai profité pour changer mon amortisseur ce qui a eu un effet bénéfique sur la maniabilité. Je suis arrivé sur le lieu de la course, à Noirétable, dès le mercredi pour effectuer les reconnaissances en compagnie de mes amis Romain Duchêne et Julien Adam qui participaient eux aussi.
Le Montoncel Racing Compétition, organisateur de cette finale a une grande expérience puisqu’il a déjà organisé un grand prix et plusieurs manches du championnat de France donc aucun souci quant à la qualité de l’épreuve. L’inquiétude vient plutôt de la météo qui s’annonce cataclysmique.

Dans le prologue couru le vendredi soir en duel je réalise une très belle performance puisque je réalise le 6ème temps de ma catégorie !!!

Le samedi, changement majeur puisqu’il a plu des trombes d’eau toute la nuit et aucune amélioration ne semble se dessiner. Deux des trois spéciales étant tracées dans des prairies verdoyantes vallonnées cela s’annonce dantesque car cela va à coup sûr devenir une véritable patinoire et par la même rendre plus physique la course.
Je suis malgré tout motivé comme jamais compte tenu de mon résultat de la veille. En plus je pars dans la même minute que Romain Duchêne que j’apprécie beaucoup.

Dans le premier tour je suis dans le top 10 ce qui est bien. Je m'applique mais je roule plus pour rester sur mes roues sans perdre le contact avec le terrain que pour attaquer à outrance.
Ce n'est pas facile mais je donne tout. En liaison il n’y a pas de difficulté redoutable même si les temps sont serrés. Seule une montée truffée des rochers et de pierres roulantes me fait souffrir et pomper un peu de jus. Heureusement le public français est présent en masse et me donne des ailes à chaque passage. Cette sensation est vraiment impressionnante et me donne des frissons !!!
Les spéciales ne se défoncent pas beaucoup en comparaison avec la météo ce qui n’est pas plus mal. C’est finalement la spéciale extrême, véritable arène où on sent le public, qui est la plus « reposante » car le terrain y est plus adhérent. Je m’y bloque une seule fois, dans le pierrier, et reste dans les 10.La fin de journée se fait toujours sous la pluie mais le moral est là et l'envie aussi. Avec Romain nous nous motivons, c'est top !!! Nos supporters sont là aussi et notre assistance fait une fois de plus du beau boulot. Pour l’occasion je suis sous le auvent Freenduro où je retrouve mon ancien "manager" Jack, mes parents, ceux de Romain et de Willy Rouyet où l’ambiance est bonne.Au terme de la journée je suis satisfait de ma prestation et plein d’espoirs pour le lendemain car la météo annonce une amélioration et donc un terrain un peu plus sec ce qui me conviendra mieux.
Au niveau sportif je décroche une belle 10ème place en E3. Physiquement je m'en suis bien sorti, d'ailleurs j'ai signé mon meilleur résultat (6ème) dans l'ultime chrono.

Dimanche matin j'ai eu une très mauvaise surprise : Mon poignet me fait très fortement souffrir. La veille j’ai bien reçu un choc mais rien ne pouvait me laisser présager de telles conséquences. Malgré tout je prends le départ avec un strapping et des médicaments. Dans la première spéciale longue de douze minutes environs la douleur est terrible si bien que je repars en liaison pour rejoindre le premier CH sans savoir si je pourrai aller plus loin. Hélas je n'ai pas à me poser la question bien longtemps puisque ma moto commence à cliqueter et relâcher une grosse fumée bleue. Arrivé au CH, ne voulant pas tout casser je me résigne à l'abandon.

Je suis très déçu de cet abandon car avec le terrain qui séchait et mes résultats encourageants de la veille j'avais à cœur de finir en beauté ma saison. J’essaie de positiver en me disant que fait honneur à mes partenaires lors de cette course d’élite préparée dans l’urgence.
Je remercie encore une fois ceux qui m'ont accompagné et sans qui cela n’aurait pas été possible à savoir mes partenaires, mes parents, mes frères, mes amis...Merci a toutes et à tous !!!

vendredi 8 octobre 2010

CONTROLEUR TECHNIQUE

Quand je vous disais que j'ai joué les contrôleurs techniques lors de l'enduro de Boisse Penchot. La preuve par l'image.

mardi 5 octobre 2010

CLIP AVEYRONNAISE CLASSIC 2010

Le clip de l'Aveyronnaise Classic est en ligne sur le site la course. Pour le regarder, cliquez dans le logo ci-dessous.

Si vous avez l'oeil vous m'y verrez...

lundi 4 octobre 2010

NEWS

Ce week-end je n'ai malheureusement pas pu rouler et faire ouvreur de l'enduro organisé par le Moto Club de Boisse Penchot comme c'était prévu car mon poignet blessé m'oblige à garder le repos pour un mois.
Je suis dégouté car le parcours était sublime... Tant pis, ce sera pour l'an prochain...
Pour une fois je n'étais pas coté coureurs mais bénévoles, j'ai donc mis la main à la pâte en officiant aux vérifications techniques, ce qui fut un plaisir et l'occasion de rencontrer plein de monde.

vendredi 1 octobre 2010

ENDURO DE BOISSE PENCHOT CE WEEK-END

Mes parents et le Moto Club de Boisse Penchot organisent ce dimanche leur 2ème enduro UFOLEP. Je ferai partie des bénévoles pour baliser la liaison et comme la météo s'annonce radieuse, je vous conseille de venir assister au spectacle.
Au programme 3 superbes boucles de liaison et 2 spéciales dont une inédite que j'adore.
Boisse Penchot se trouve près de Decazeville, entre Rodez et Figeac.

Pour avoir de plus amples renseignements sur la course cliquez dans le l'image ci-dessous.

BEST OF VIDEO DU GRAND PRIX DE FRANCE


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