La Grappe de Cyrano est comme chaque année la première « classique » à laquelle je prends part. Pour les novices, une « classique » est une épreuve de masse qui mélange pilotes professionnels et purs amateurs. Pour les amateurs c’est parfois la seule course à laquelle ils prennent part dans l’année, pour les pros ce genre d’épreuve médiatisée est l’occasion de mettre en valeur leurs partenaires. L’ambiance y est décontractée, le parcours plus facile et le nombre d’inscrits bien plus important. Cette année par exemple il y avait pas moins de 643 inscrits !!!
Cette année, et cela fait longtemps que cela n’était pas arrivé, la Grappe de Cyrano qui est habituellement passablement arrosée par les pluies de printemps, s’est courue... Dans la poussière. La Dordogne et la région allant de Bergerac à Montignac sont tellement plus agréables à découvrir au soleil !
Le parcours de liaison, même s’il reprenait une partie des chemins empruntés l’an passé, était très agréable et très varié. J’ai eu le temps d’en profiter pleinement, d’autant plus que j’ai pu rouler en compagnie de mes coéquipiers du Team Freenduro ce qui n’est pas possible en championnat vu que nous ne sommes pas dans les mêmes catégories. Belle ambiance !
Samedi matin, pas de temps mort : Quelques minutes seulement après le départ (très tôt, vers 7h30, puisque j’ai un petit numéro) j’arrive dans la première spéciale tracée dans les célèbres vignes du château de Monbazillac. Pas facile à froid ! Cela se passe bien, je suis sur un bon rythme, naviguant aux alentours de la dixième place tout au long de la journée. A Biron, dans le troisième chrono, je réalise le 8ème temps ce qui correspond à mes attentes vu le plateau de top pilotes présents.
La fin de journée m’est un peu moins favorable puisque dans la spéciale 4, juste après le départ, une banderole s'enroule dans mon frein arrière, me privant de frein durant tout le chrono. Le dénivelé étant relativement important je perds un bon paquet de secondes dans l’histoire mais cela fait partie de la course… Dans l’ultime spéciale, courue en groupe puisqu’il s’agit d’un cross, je fais les frais d’un block pass raté de David Frétigné sur un autre concurrent… Quand ça veut pas… Au final je termine 14ème de cette première journée de course en m’étant bien battu. Avec un peu plus de réussite je sais que j’aurais pu atteindre le top 10 qui est mon objectif mais il me reste encore 5 spéciales pour me refaire.
Cette année, et cela fait longtemps que cela n’était pas arrivé, la Grappe de Cyrano qui est habituellement passablement arrosée par les pluies de printemps, s’est courue... Dans la poussière. La Dordogne et la région allant de Bergerac à Montignac sont tellement plus agréables à découvrir au soleil !
Le parcours de liaison, même s’il reprenait une partie des chemins empruntés l’an passé, était très agréable et très varié. J’ai eu le temps d’en profiter pleinement, d’autant plus que j’ai pu rouler en compagnie de mes coéquipiers du Team Freenduro ce qui n’est pas possible en championnat vu que nous ne sommes pas dans les mêmes catégories. Belle ambiance !
Samedi matin, pas de temps mort : Quelques minutes seulement après le départ (très tôt, vers 7h30, puisque j’ai un petit numéro) j’arrive dans la première spéciale tracée dans les célèbres vignes du château de Monbazillac. Pas facile à froid ! Cela se passe bien, je suis sur un bon rythme, naviguant aux alentours de la dixième place tout au long de la journée. A Biron, dans le troisième chrono, je réalise le 8ème temps ce qui correspond à mes attentes vu le plateau de top pilotes présents.
La fin de journée m’est un peu moins favorable puisque dans la spéciale 4, juste après le départ, une banderole s'enroule dans mon frein arrière, me privant de frein durant tout le chrono. Le dénivelé étant relativement important je perds un bon paquet de secondes dans l’histoire mais cela fait partie de la course… Dans l’ultime spéciale, courue en groupe puisqu’il s’agit d’un cross, je fais les frais d’un block pass raté de David Frétigné sur un autre concurrent… Quand ça veut pas… Au final je termine 14ème de cette première journée de course en m’étant bien battu. Avec un peu plus de réussite je sais que j’aurais pu atteindre le top 10 qui est mon objectif mais il me reste encore 5 spéciales pour me refaire.
Dimanche est une petite journée en terme de temps sur la moto mais ou il va falloir que je cravache pour remonter dans le classement !!! Dans la première spéciale, la fameuse extrême de Tursac où le public se masse pour assister aux passages osés de pilotes comme Luigy Séguy, je ne fais pas de complexe en emboitant ses pas pour sauter un enchainement « cher », ce que très peu de pilotes feront aussi... J'avais prévenu jack, mon coach, que je le ferais mais personne ne me croyait vraiment !!! Allez savoir pourquoi…
Malheureusement, dans le dernier pierrier artificiel de cette spéciale, à quelques mètres de la ligne d’arrivée je chute.
Ma moto ayant calé je passe la ligne en poussant la moto. Et dire qu’il m’était arrivé la même mésaventure au meêm endroit quand j’avais quinze ans et roulais en 50CC…
Durant cette journée je roule quand même très propre, cette petite chute étant sans gravité si ce n’est les quelques secondes lachées.
Dans tous les autres chronos je réussis de bons temps, avec même un 6ème chrono dans la spéciale de Vergt. Rouler crescendo comme je le fais est une sensation grisante qui donne des ailes !
Au cumul des deux jours de course je réussis à atteindre l’objectif que je m’étais fixé, à savoir rentrer dans le top 10 et à gagner ma catégorie.
Cerise sur le gâteau, je termine devant David Frétigné ce dont je suis très fier car c’est un grand monsieur de la discipline que j’ai eu plaisir à voir rouler à nouveau après sa blessure en rallye. L'organisation de l’assistance et de la course ont une nouvelle fois été parfaites, le Team Freenduro est de plus en plus reconnu au sein de l’enduro circus, ce qui fait plaisir à voir et récompense le travail de Jack et des partenaires qui nous soutiennent.
Malheureusement, dans le dernier pierrier artificiel de cette spéciale, à quelques mètres de la ligne d’arrivée je chute.
Ma moto ayant calé je passe la ligne en poussant la moto. Et dire qu’il m’était arrivé la même mésaventure au meêm endroit quand j’avais quinze ans et roulais en 50CC…
Durant cette journée je roule quand même très propre, cette petite chute étant sans gravité si ce n’est les quelques secondes lachées.
Dans tous les autres chronos je réussis de bons temps, avec même un 6ème chrono dans la spéciale de Vergt. Rouler crescendo comme je le fais est une sensation grisante qui donne des ailes !
Au cumul des deux jours de course je réussis à atteindre l’objectif que je m’étais fixé, à savoir rentrer dans le top 10 et à gagner ma catégorie.
Cerise sur le gâteau, je termine devant David Frétigné ce dont je suis très fier car c’est un grand monsieur de la discipline que j’ai eu plaisir à voir rouler à nouveau après sa blessure en rallye. L'organisation de l’assistance et de la course ont une nouvelle fois été parfaites, le Team Freenduro est de plus en plus reconnu au sein de l’enduro circus, ce qui fait plaisir à voir et récompense le travail de Jack et des partenaires qui nous soutiennent.
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