Après une pause de près d’un mois, le petit monde de l’enduro français se retrouvait pour la deuxième manche du championnat de France dans un de ses fiefs, AIGUEPERSE. Située entre Clermont Ferrand et Vichy cette petite ville avait déjà accueilli plusieurs fois des courses importantes dont le championnat du monde.
Le club organisateur est très actif et PROPOSE TOUJOURS DE BELLES EPREUVES même si cette année il dut composer avec des refus de passages l’obligeant à changer le parcours de liaison, nous faisant emprunter plus de route que voulu.
Pour ma part, ces dernières semaines ont plus été axées sur mes études que sur la moto, EPREUVES DU BTS oblige. Je n’ai donc pas pu m’entrainer autant que voulu à moto mais je n’ai jamais cessé l’entrainement physique. Je n’ai pas pour autant envie de me laisser distancer donc j’arrive sur place dès le jeudi après-midi. Je repère scrupuleusement les TROIS SPECIALES programmées qui ont des profils totalement différents.
La spéciale banderolée de Chaptuzat est typique de l’enduro à la française : Tracée dans un CHAUME EN DEVERS il faut savoir chercher l’adhérence là où il y en a peu, même si au fur et à mesure des passages des appuis finissent par apparaître.
Le club organisateur est très actif et PROPOSE TOUJOURS DE BELLES EPREUVES même si cette année il dut composer avec des refus de passages l’obligeant à changer le parcours de liaison, nous faisant emprunter plus de route que voulu.
Pour ma part, ces dernières semaines ont plus été axées sur mes études que sur la moto, EPREUVES DU BTS oblige. Je n’ai donc pas pu m’entrainer autant que voulu à moto mais je n’ai jamais cessé l’entrainement physique. Je n’ai pas pour autant envie de me laisser distancer donc j’arrive sur place dès le jeudi après-midi. Je repère scrupuleusement les TROIS SPECIALES programmées qui ont des profils totalement différents.
La spéciale banderolée de Chaptuzat est typique de l’enduro à la française : Tracée dans un CHAUME EN DEVERS il faut savoir chercher l’adhérence là où il y en a peu, même si au fur et à mesure des passages des appuis finissent par apparaître.
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La spéciale de Semonsat est un mix intéressant entre une partie tracée dans une CARRIERE au sol blanc poussiéreux avec de jolis sauts et autres cassures spectaculaires, une partie en sous-bois puis grand un escargot final dans un stade en herbe.
La spéciale de Combronde elle est une BANDEROLEE tracée dans un terrain inexploité d’une zone artisanale. Plate de prime abord, elle est en fait très CASSANTE car le sol a été retourné et il ya de grosses traces d’engins qui en séchant a fait ce parcours un vrai parcours du combattant où il n’y a aucune portion où se reposer.
SAMEDI matin, 8H20. Le soleil brille mais la journée s’annonce longue puisque en catégorie élite nous devrons faire deux tours et demi de liaison et huit chronos, soit huit heures et demi de moto. Je m’élance en m’étant bien échauffé auparavant car la première spéciale se trouve juste après. La rosée rend encore l’herbe glissante mais je roule fort. A la sortie, même si je pense avoir bien roulé la SURPRISE est au rendez-vous : 2EME temps toutes catégories confondues… C’est ce qu’on appelle démarrer sur les chapeaux de roue !
Je garde mon calme dans la liaison qui suit et arrive sans encombre à la spéciale de la carrière, juste avant le CH1. J’ai un peu plus de mal à y trouver mes marques mais mon chrono reste satisfaisant, je suis 7ème. J’ai environ 10 minutes d’avance au CH donc je peux me reposer, manger pendant que mon assistance révise ma moto.
Et c’est reparti pour un mini CH de dix huit minutes dans lequel je m’économise car le suivant, long de seize minutes est celui que l’organisation annonce serré. Opération réussie, je pars façon spéciale en ligne, je ne veux pas pointer en retard. Pour ce premier passage je n’ai aucun repère donc je mets le paquet. Cela paie, j’ai trois minutes d’avance à l’arrivée, ouf !!!
Je rejoins ensuite Ebreuil par la route où mon assistance m’attend fébrilement. Je les rassure, j’ai pointé à l’heure.
J’enchaine avec le CH le plus long de la course, il fait une heure et quart et alterne roulant et technique. Il est plaisant à rouler. A Combronde, au terme du premier tour j’aborde la spéciale avec réticence car lors des reconnaissances j’ai vite vu que ce n’est pas le type de spéciale que j’apprécie. Dès les premiers mètres cela se confirme mais nous sommes tous logés à la même enseigne alors je m’applique en essayant d’éviter les nombreux piège du tracé. Bilan, je sors le 9ème temps des juniors. Je limite les dégâts.
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Court arrêt au CH et c’est reparti pour un tour. Je ne suis pas fatigué mais la CHALEUR lourde commence à plomber la course. Je m’hydrate bien car c’est essentiel pour tenir la distance.
Au fur et à mesure de la journée je constate avec plaisir que physiquement je suis bien. Cela me permet d’être régulier en spéciales, d’ailleurs j’obtiens la 7ème place des trois spéciales de ce tour.
Cela me permet de pointer 7ème au classement provisoire de la journée mais alors que je suis dans l’avant-dernier chrono du jour, à la spéciale de la carrière de Semonsat, un INCIDENT lourd de conséquence se produit. Je suis en traction sur l’angle lorsque ma moto stoppe brutalement, comme en roues libres. Je cherche et vois rapidement que ma chaine a déraillé. Je réagis vite, remets la chaine et repars en trombe mais j’ai perdu une douzaine de secondes dans l’affaire.
Je suis dépité, d’ailleurs cela se ressent dans l’ultime chrono où je fais un temps moyen. Bilan, je finis la journée 8EME et DECU.
Arrivé au parc, mon assistance m’informe des dernières prévisions météo pour le lendemain. Je change mon pneu arrière en fonction pendant qu’ils remettent en état ma moto. Mon silencieux a souffert pendant la journée et nous devons faire une réparation de fortune. Par ailleurs on s’aperçoit que mon déraillement était du à une dent de couronne cassée, sans doute à cause d’une pierre. PAS DE CHANCE…
DIMANCHE, comme prévu, le soleil est toujours au rendez-vous. La journée s’annonce encore plus dure qu’hier car la direction de course a décidé de raccourcir les temps en liaison. Il ne va pas falloir faire du tourisme, d’autant que les chemins sont maintenant marqués par les passages répétés des pilotes. Seul avantage, aujourd’hui je sais où je vais et donc j’ai des points de repère pour gérer mon effort.
J’espère rééditer mon bon résultat de la veille dans la première spéciale mais cette fois je dois me satisfaire du 5ème temps junior. Cela reste un BON RESULTAT donc j’enchaine par la liaison qui, il faut le dire, nous propose de jolis paysages ce qui n’est pas désagréable. Dans la grosse difficulté de la liaison, une côte impressionnante surnommée « la Castéra » dont le passage est réservé aux élites je ne me planterai jamais. Plus qu’à flatter ma fierté personnelle, cela me permet de ne pas m’épuiser.
J’aborde la spéciale de la carrière avec l’envie de bien faire mais j’assure sans doute un peu trop si bien que je pointe 8ème. Rien de grave cependant. A la sortie mon assistance profite du CH pour peaufiner la réparation de fortune de mon silencieux qui bouge toujours. Et cela tiendra jusqu’à l’arrivée…
Ma première boucle de liaison se termine bien puisque dans le chrono de Combronde je réalise le 5ème temps, ce qui me place très bien au provisoire.
Le deuxième tour de liaison est un peu PLUS DUR PHYSIQUEMENT car comme hier une chaleur étouffante s’abat sur la course. Mais je roule toujours au même rythme et pointe aux CH avec la même avance. Le seul incident se produira quand, lancé comme une balle dans le CH serré je me loupe et CHUTE LOURDEMENT. Je me dis tout de suite que ma Sherco a du être abimée dans le choc mais à ma grande surprise, rien… De mon coté je ressens une petite douleur au poignet mais rien de grave.
Et dire qu’au début du week-end on s'était dit que ce ne serait pas très dur techniquement compte tenu du nombre de kilomètres de route à parcourir mais en fin de journée, avec des pistes défoncées et des temps serrés, nous étions tous contents de voir la route !
Au niveau des chronos, je reste sur ma bonne lancée si bien qu’à deux spéciales de la fin je suis 5ème provisoire, très proche de la troisième place. Je décide donc d’attaquer pour aller chercher le podium de la journée. Cette stratégie est risquée mais qui ne tente rien n’a rien !
Je roule le couteau entre les dents, trop peut-être car je chute dans chacune des deux derniers chronos. Je n’ai pas de regret, d’autant que mes poursuivants ne pourront en profiter.
Je rentre la moto au parc avec le sentiment du DEVOIR ACCOMPLI : 5EME DU JOUR.
Si je devais tirer un BILAN de ce week-end de course je dirais qu’il est POSITIF. En dépit du fait d’avoir eu une préparation perturbée par mes examens scolaires et un petit problème mécanique samedi, j’ai su rester concentré sur la course.
Physiquement j’étais au point donc j’ai pu améliorer mes temps tout au long de l’épreuve. Cela a payé, je réalise mon meilleur résultat de l’année et RECOLLE AU CLASSEMENT.
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Je suis dorénavant 7EME mais à seulement un point du 5ème.
J’ai hâte d’être à la prochaine manche du championnat car avec plus d’entrainement moto je suis persuadé de pouvoir faire un podium.
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