REMETTRE LES PENDULES A L’HEURE, voilà dans quel état d’esprit j’abordais cette deuxième manche du championnat de France en terres champenoises, après les mésaventures d’Issoire où vingt points se sont envolés. J’avais pu voir quels seraient mes adversaires les plus sérieux et de quelle marge de pilotage je bénéficiais.
Je ne partais pas en terre inconnu à Gyé / Seine puisque j’avais déjà couru ici en 125 il y a deux saisons. Les trois spéciales et le parcours étant quasiment les même, je savais à quoi m’attendre.
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Le grand intérêt du site de Gyé /Seine est d’avoir en un seul et même endroit les trois spéciales et un CH fixe, ce qui facilite grandement l’assistance et la visibilité pour le public.
LE PARCOURS DE LIAISON, souvent sinueux mais sans difficulté majeure, était quasiment le même que par le passé mais à prendre en sens inverse. Les temps des DEUX CH RELATIVEMENT LARGES permettaient de gérer les efforts et de ne pas avoir à redouter le fait de partir juste derrière les 50CC et les féminines. D’autant plus que, malgré des prévisions météo pessimistes, il n’a quasiment pas plu et nous avons roulé sur un sol sec.
LES TROIS SPECIALES qui agrémentaient le parcours permettait à chacun de s’exprimer car leur profil était totalement différent.
Dès le départ, nous faisions l’EXTREME (environ 3min 30) tracée sur un coteau abrupt avec plusieurs sauts, un pierrier, des passages de troncs. Ce n’est jamais évident d’avoir un tel chrono à froid mais tout le monde était à la même enseigne.
Nous terminions ce même CH par la LIGNE (environ 6min 30) tracée dans un bois, et qui faisait la part belle aux vireurs car elle était très sinueuse mais il fallait être prudent car il y avait pas mal de racines.
Enfin, une belle et longue spéciale BANDEROLEE de 8 min tracée dans un vallon clôturait les débats.
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LA COURSE : Pour le premier passage du SAMEDI matin, alors que la spéciale extrême et la ligne ne sont pas chronométrées j’en profite pour repérer avec soin les différentes trajectoires, mais je dois vite faire face à un problème délicat : Les féminines et 50CC partis juste avant moi dans l’extrême sont coincés dans les difficultés comme le pierrier et bloquent totalement le passage. Cela m’inquiète pour le deuxième tour mais dans la liaison je double tout ce petit monde et arrive ainsi avec une vingtaine de minutes d’avance au CH1. Je pourrais donc attendre au départ de l’extrême dans le deuxième tour pour avoir une piste dégagée.
J’atteins la spéciale banderolée SANS EMBUCHE, elle me plait même si elle est maintenant plus glissante. J’y fais le scratch, donc premier tour positif.
Heureusement un bon nombre de 50CC et féminines prennent du retard en liaison donc cela m’arrange pour mon passage dans l’extrême au second tour où je ne suis finalement pas gêné. J’apprécie ce genre de spéciale, donc j’y réalise le deuxième temps sans prendre de trop gros risques et accentue ainsi mon avance. Par contre je ne suis pas à l’aise dans la spéciale en ligne où j’ai plus à perdre qu’à gagner vu l’écart avec mes poursuivants. J’assure et finis malgré tout second de ce chrono. Ma 250 WR marchant parfaitement j’aborde sereinement la banderolée, ce qui se traduit par un nouveau scratch. JE REMPORTE LA VICTOIRE DU JOUR et empoche ainsi de gros points.
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Je suis un peu anxieux en ce DIMANCHE matin, ne sachant pas à quoi m’attendre dans l’extrême cette fois chronométrée, mais tout se passe bien et je réalise le scratch avec une différence conséquente sur mon principal rival.
Ayant accumulé de la confiance, j’augmente le rythme et enchaîne SCRATCH SUR SCRATCH dans les quatre chronos suivants si bien qu’à l’amorce de la dernière spéciale du jour, j’ai plus d’une minute d’avance sur mes concurrents.
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Lors de l’arrêt au CH3, mon assistance s’aperçoit que les rayons de ma roue arrière se sont desserrés et y remédie, mais avant de rentrer dans la dernière spéciale je vérifie à nouveau et là c’est la roue avant qui a le même problème.
Malgré tout, je suis décidé à faire le grand chelem et part très concentré sur ce dernier chrono mais hélas en cours de spéciale mon frein avant perd toute son efficacité, sans doute dû à une température trop élevée du liquide, donc je suis obligé de rendre la main. Je perds beaucoup de temps dans l’affaire mais heureusement mon avance était conséquente donc JE GAGNE LA JOURNEE ET LA COURSE, mais j’ai eu chaud.
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BILAN : Si ce n’est un faux pas de mon principal adversaire, je ne pouvais espérer mieux sur cette course car avec UN SCORE PARFAIT et un total de 50 points, je prends la deuxième place du championnat de France mais surtout JE REVIENS A CINQ POINTS DU LEADER AU CLASSEMENT du championnat de France, ce qui avec six journées restant à disputer me relance complètement. Il me faut maintenant garder le même tableau de marche.
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CLASSEMENT ROVISOIRE:
1 DE SOULTRAIT Xavier 85 pts
2 BARBERGER Romain 80 pts
3 AIGOIN Olivier 53 pts
4 BOUQUET Florian 41 pts
5 VOLDOIRE Yoan 40 pts
6 DA SILVA Eric 32 pts
7 DUCHENE Romain 29 pts
7 ARMANGAU Maxime 29 pts
9 PERISSEL Julien 21 pts
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mardi 20 mai 2008
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1 commentaire:
Ca c'est la classe.
Bravo pour cette belle perf.
Et bravo aussi au photographe qui assure bien aussi!
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